OSTEODENSITOMETRIE

Qu'est-ce que l'ostéodensitométrie ?

L’ostéodensitométrie ou densitométrie osseuse permet de mesurer la densité osseuse et ainsi d’établir le diagnostic et suivi de l’ostéoporose.

Son remboursement par la sécurité sociale est soumis à conditions, le montant conventionnel de cet examen est de 39,96 €. Pour être remboursé, nous vous conseillons de faire remplir ce document par votre médecin prescripteur : Prescription ostéodensitométrie

Cet examen utilise des rayons X, il est indolore et non invasif.

Qu'est-ce que l'ostéoporose ?

C’est une maladie caractérisée par une diminution de la densité osseuse et une modification de la micro-architecture des os, ce qui a pour effet de fragiliser les os, et par extension augmenter le risque de fractures.

Une fracture ostéoporotique survient à la suite d’un faible traumatisme, telle qu’une simple chute en marchant.

La femme est 2 à 3 fois plus touchée que l’homme par l’ostéoporose en raison de la ménopause, on estime qu’environ 40% des femmes de 65 ans sont touchées, ce chiffre monte à 70% chez les femmes âgées de 80 ans et plus.

Quelles sont les conditions de remboursement par la sécurité sociale ?

En raison des modalités de remboursement de cet examen, le tiers-payant ne sera pas pratiqué.

Citation du Journal officiel du 30 juin 2006*, le remboursement s’adresse aux patients répondants à l’une des conditions suivantes :

Indications : Pour chacune de ces indications l’ostéodensitométrie n’est indiquée que si le résultat de l’examen peut, a priori, conduire à une modification de la prise en charge thérapeutique du patient.

Pour un premier examen :

  • dans la population générale, quels que soient l’âge et le sexe :
    • en cas de signes d’ostéoporose : découverte ou confirmation radiologique d’une fracture vertébrale (déformation du corps vertébral) sans contexte traumatique ni tumoral évident ; antécédent personnel de fracture périphérique survenue sans traumatisme majeur (sont exclues de ce cadre les fractures du crâne, des orteils, des doigts, du rachis cervical) ;
    •  en cas de pathologie ou traitement potentiellement inducteur d’ostéoporose : lors d’une corticothérapie systémique (de préférence au début) prescrite pour une durée d’au moins 3 mois consécutifs, à une dose >7,5 mg/jour d’équivalent prednisone ; antécédent documenté de pathologie ou de traitement potentiellement inducteur d’ostéoporose : hypogonadisme prolongé (incluant l’androgénoprivation chirurgicale [orchidectomie] ou médicamenteuse [traitement prolongé par un analogue de la Gn-Rh]), hyperthyroïdie évolutive non traitée, hypercorticisme, hyperparathyroïdie primitive et ostéogenèse imparfaite ;
  • chez la femme ménopausée (y compris pour les femmes sous traitement hormonal de la ménopause à des doses utilisées inférieures aux doses recommandées pour la protection osseuse), indications supplémentaires (par rapport à la population générale) :
    • antécédent de fracture du col fémoral sans traumatisme majeur chez un parent au 1er degré ;
    • indice de masse corporelle <19 kg/m2 ;
    • ménopause avant 40 ans, quelle qu’en soit la cause ;
    • antécédent de prise de corticoïdes d’une durée d’au moins 3 mois consécutifs, à une dose >7,5 mg/jour équivalent prednisone.

Pour un second examen :

  • à l’arrêt du traitement anti-ostéoporotique, en dehors de l’arrêt précoce pour effet indésirable, chez la femme ménopausée ;
  • chez la femme ménopausée sans fracture, lorsqu’un traitement n’a pas été mis en route après une première ostéodensitométrie montrant une valeur normale ou une ostéopénie, une deuxième ostéodensitométrie peut être proposée 3 à 5 ans après la réalisation de la première en fonction de l’apparition de nouveaux facteurs de risque.

*Décision du 29 juin 2006 de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie relative à la liste des actes et prestations pris en charge par l’assurance maladie

Est-ce un examen dangereux ?

Non, les doses sont très loin d’être suffisantes pour représenter un danger quelconque, mais comme tout examen utilisant des rayons ionisants, il est contre-indiqué chez la femme enceinte.

Le médecin prescripteur analyse toujours le rapport bénéfice/risque avant de prescrire ce type d’examen, bien que les doses soient très faibles, le principe de précaution prime, un examen radiologique n’est pas une pratique récréative pour le bon plaisir du patient, on se cantonne toujours à la stricte nécessité médicale.

Comment bien préparer l'examen ?

Cet examen ne nécessite pas de préparation particulière.

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